© T. Leish
Je crois en Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, pourquoi pas, puisqu’il ne peut y avoir d’horloge, blabla – même si je ne cesse de me demander qui l’a créé, lui, l’horloger.
Je crois en l’Univers, fini et infini, en courbe, ellipse ou triangle, peu importe, puisque je ne comprends rien à sa constitution et me demande sans cesse ce qui se cache derrière – l’infini, est-ce bien raisonnable ?
Je crois que l’homme vit puis meurt, qu’il s’arrête comme le lapin de la pub Duracell, et puis après, plus rien, le vide, et surtout pas la vie éternelle – quelle angoisse cette idée de vie éternelle –, et même s’il existait quelque chose, quelle importance si on ne le sait pas dans cette vie-là – et pourtant, mes anges me parlent et me protègent, ils me soufflent des intuitions qu’en temps normal, je n’aurais pas.
Je crois que l’homme est né animal pour évoluer, ni bon ni mauvais, ni intelligent ni con, mais limité, tel que Dieu nous a créés, à son image, elle aussi limitée – et s’Il ne l’était pas, serait-on en droit de Lui faire un procès pour tout le mal et les méchancetés ?
Je crois que je ne sais pas, que je ne sais rien, que les réponses me manquent et me manqueront jusqu’à la fin.
Pourtant, je crois,
Que la vie mérite d’être vécue,
Que les échecs restent des expériences,
Que j’aime et que je suis aimée,
Que je suis à ma place dans l’Univers,
Que la vie ne vaut rien sans création ni curiosité,
Je crois en la joie et aux pensées positives,
Je crois en la poésie du quotidien,
En la beauté d’une vieille main,
Je crois en l’émotion et au vivant, ici et maintenant.