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L’homme dit, la page est encombrée, tu es encombrée, ton esprit est encombré, ton esprit vacille sous le poids d’un excès de pensées.
La femme dit, ma vie est immobile, embourbée.
La femme dit, le diagnostic est posé depuis l’antiquité.
L’homme dit, tu ne réalises pas ton bagage familial, les chaînes de ton passé.
La femme dit, j’ai rêvé d’une autre famille.
L’enfant dit, ma famille ne ressemble pas aux autres familles.
L’enfant dit, mes parents ne ressemblent pas aux autres parents.
La femme dit, j’aimerais l’effacer de mes souvenirs.
La femme dit, je voudrais me détacher des entraves du passé et m’ouvrir au changement.
L’homme dit, je ne crois pas aux thérapies alternatives.
La femme dit, je ne suis pas Woody Allen.
L’homme dit, j’ai beaucoup d’affection pour toi et d’amour pour ce que l’on fait ensemble.
L’enfant dit, je suis tout ce que tu n’es pas.
L’enfant dit, je serai tout ce que tu ne seras pas.
L’homme dit, tes barrières sont infranchissables.
L’homme dit, je ne crois pas à la fatalité.
La femme dit, certains de tes patients ont-ils été soignés ?
L’homme dit, tes prises de conscience ne sont pas à négliger.
La femme dit, j’ai cherché quelque chose à sauver.
L’enfant dit, j’ai rêvé de voler.
L’homme dit, tu es beaucoup plus intelligente que tu ne le penses.
L’homme dit, tu es beaucoup plus forte que tu ne le penses.
L’enfant dit, dormez-vous la nuit ?
La femme dit, je suis en bonne santé.
L’homme dit, entends-tu ce que je te dis ?
La femme dit, je t’écoute et je te comprends.
La femme dit, j’ai passé les deux tiers de mon existence, un bon cancer et tout sera réglé.
L’enfant dit, je ne lis pas, je m’ennuie.
L’enfant dit, je ne vis pas, je lis.
L’enfant dit, Jacques a dit, l’homme a dit, la femme a dit, l’ami a dit, le faux ami a dit, le faucon a dit, le vrai con aussi.
Et sinon ? Sinon, rien à déclarer.
