En vieillissant les hommes perdent leurs couleurs. Ils deviennent gris cendre, couleur incinération. Le corps s’efface tranquillement. Nous vivons notre propre échelle de temps géologique, nos propres variations climatiques : réchauffement climatique à l’adolescence, période glaciaire en fin de vie.
C’est dans l’observation d’un teint délavé qu’on comprend que la vieillesse est l’antichambre de la mort. Certaines vieilles dames, plus rarement des messieurs, colorent leurs cheveux. Ils sont colorisés, comme les vieilles pellicules. Mais nous aurons beau tenté de changer l’irréversible tendance, nos cheveux, notre peau, nos yeux se décoloreront jusqu’à disparaître, totalement.
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Un amical contrepied.
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